Pour son tout premier montage publié dans Auto- modélisme, notre nouveau maquettiste Nicholas Gohin vous propose une star des rallyes des années 70 : la Berlinette Alpine A110 1600S du Monte-Carlo 1971. Une version Tamiya connue, mais judicieuse- ment salie par ses soins.
Texte et photos Nicholas Gohin
Cette voiture exceptionnelle a fait le bonheur des aficionados durant les années 70 en gagnant presque tous les rallyes. Nous ne pouvions donc pas laisser de côté cette maquette sur les étagères lorsque celle-ci a été montrée lors d’un précédent Salon de Nuremberg. Tamiya nous offre une excellente maquette, assez simple à monter mais avec, à mon grand étonnement, quelques bavures de moulage. Deux décorations sont fournies dans la boîte : d’un côté, le Suédois Ove Anderson associé au Britannique David Stone (n°28), et les deux Français Jean- Claude Andruet et Michel Vial (n°22). Il va sans dire que nous avons choisi l’équipage français. Au niveau du montage, j’ai eu recours à des produits intermédiaires pour parfaire mon montage et le rendre plus réaliste en créant de la boue qui aurait pu s’accumuler pendant le rallye (Ndlr : l’édition 1971 du Monte-Carlo a été riche en neige et « bouillasse » plus ou moins gelée). Des explications assez simple mais efficace expliquent comment faire pour réaliser ces effets. J’ai également posé quelques câbles de couleurs rouge et noir pour augmenter un peu plus le réalisme du moteur et un « jus » mis dans les interstices le rendant encore plus « présent ».
LE CHÂSSIS.
Le châssis composant cette Berlinette est d’un ensemble assez simple mais plutôt efficace. Tamiya ne faisant pas dans la demi mesure, comme d’habitude, donne en plus d’une direction complète et d’un moteur aux détails affinés, un jeu de deux plaques transparentes pour ceux qui voudrait montrer les détails du bas de caisse. En ce qui me concerne, vu que je vais la salir et la rendre plus réaliste avec un peu de boue, cette ensemble transparent ne me sert à rien et sera donc peint en noir satin TS-29 Tamiya, comme le reste du châssis. Le châssis accueille les suspensions, une colonne de direction et un moteur superbement détail- lé. Tout le châssis au grand complet est peint en noir satiné, puis brossé à sec avec un pinceau plat et de la peinture blanche. Ce procédé permet de montrer tous les détails en relief. Le moteur est quant à lui peint en couleur chrome et non pas en aluminium car, avec un jus d’essence à briquet et d’une noix de peinture à l’huile marron, l’éclat de la peinture sera amoindri.
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