Jaguar (1927-1958): un fauve so british !

jaguar-roadster-ss-100Jubilatoires, envoutantes et fascinantes, les voitures de William Lyons retranscrivent une certaine philosophie de l’automobile. Luxueuses, raffinées et souvent sportives, les Jaguar ont rencontré un succès planétaire. A nos côtés, le temps de deux épisodes, marchez dans les pas de la marque au fauve.
Texte Guillaume Waegemacker – Photos Christian Bedeï

Passionné d’automobile, William Lyons est persuadé que le confort et l’esthétique sont des atouts majeurs. Il exerce ainsi ses talents de styliste sur différentes autos de l’époque telle la Fiat 509 A, l’Austin Seven ou encore la Wolseley Hornet. Issue de la dénomination de l’entreprise qu’il gère en association avec William Walmsley, l’Austin Seven revisitée par leurs soins se nomme Austin Swallow. La version « Saloon » de la Swalow a bénéficié d’une reproduction des plus soignées via Milestone. Il s’agit d’une miniature en métal blanc.

Le fabricant de kits Western Model s’est quant à lui particulièrement intéressé aux débuts de la marque avec notamment un tourer SS 1 et le mythique roadster SS 100. On notera que ce dernier a été reproduit à l’époque par Dinky Toys. On retrouve cette même auto chez SMTS, Matchbox à travers la Models of Yesteryear, Solido via la série Age d’Or et chez Spark. Spark s’est aussi intéressé à la version coupé de la SS 100 avec à la clé un modèle très réussi. Notons aussi un coach SS 1 chez Ixo-Altaya et une version 3,5 litres de 1938 habillée par Graber.

Proposant des miniatures aux lignes justes et dotées d’une finition optimale, Oxford s’est penché avec un certain talent sur la berline 2,5 litres. Quelques peu chargées, les lignes de la MK V ne peuvent laisser indifférent. La berline a entre autres été reproduite au 1/43e par Western Models et Neo. Sa variante cabriolet a rejoint les rangs des gammes Western Models et Matrix.

Placée dans la continuité stylistique de la la MK V, la MK VII a inspiré quelques artisans tels DM Modèles, Gems & Cobwebs, Mini Marque 43 et Provence Moulage. Au niveau des industriels, nous pouvons citer pour cette dernière Oxford et Neo. On notera également un sympathique duo de MK VII en métal injecté dans la série presse « Blake et Mortimer », éditée par Hachette. Revêtue de noir, la première d’entre elles est issue de l’album « L’affaire Francis Blake » alors que sa soeur, revêtue de jaune, provient de l’album « La machination Voronov ». Poursuivons avec la MK IX, une auto qui a été reproduite par Gems & Cobwebs, Neo et Provence Moulage.

La XK 120, un succès planétaire

Lorsqu’il présente le roadster XK 120 au Salon de Londres 1948, William Lyons ignore encore qu’il inaugure une lignée de Jaguar à l’étoffe prestigieuse. Dotée d’un moteur 6 cylindres à double arbre à cames en tête, cette voiture tient son appellation par la vitesse espérée par son constructeur : 120 miles par heure, soit 190 km/h environ. A travers ce modèle, Lyons perçoit un coup médiatique sans précédent pour son entreprise. Il avait vu juste dans la mesure où tous les projecteurs se tournent vers cette voiture.

Elaboré tel un « showcar », ce modèle ne vise absolument pas une production de masse. Pour William Lyons, il est destiné à être produit à quelques unités pour défendre les couleurs de la marque et celles du pavillon britannique sur différentes épreuves internationales. L’établissement d’un record mondial et quelques résultats probants en compétition incitent Lyons à développer la construction de ce modèle émaillé de quelques victoires. Le roadster a été maintes fois reproduit en miniature. Nous le retrouvons chez AMR, Brumm, Corgi, Milestone, Vanguards et Western Models. [...]

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