Les voitures françaises en endurance

alpine-endurance-miniaturesLe sport automobile est né en France à la fin du XIXe Siècle. Pas étonnant que le nombre de marques françaises concernées soit si important, d’autant que depuis 1923, les 24 Heures du Mans sont la figure de proue de cette discipline. Petit abécédaire de quelques françaises qui ont marqué la discipline de l’Endurance.
Texte et photo Jean-Marc Teissedre

Raconter ne serait-ce qu’une anecdote sur chaque marque tricolore ayant participé à une épreuve d’endurance est une tâche quasi impossible, à moins de prévoir un ouvrage de taille respectable ! S’en tenir aux miniatures ne change rien à la donne car la spécialité a toujours été un thème fort des fabricants de jouets, et à plus forte raison des artisans, tant ce thème figure depuis longtemps parmi les préférés des collectionneurs. Le Mans mais aussi la Targa Florio, la Panaméricaine, les rendez-vous du championnat du monde, de Sebring à Daytona en passant par Monza, Spa, Brands Hatch ou le Nürburgring, ce ne sont pas les miniatures qui manquent. En voici donc un court rappel à travers ce focus sans prétention d’exhaustivité.

A comme Alpine
Incontournable même si la marque dieppoise n’a jamais gagné autre chose que des Indices ou des succès de catégorie. La France a toujours aimé les « petits », si bien que les prestations des A210, A220 ont toujours eu beaucoup de retentissement, y compris en modèle réduit, comme le prouvent les différentes Berlinettes et autres prototypes de toutes tailles, jusqu’à la A442B disponible chez les industriels (Solido, Trofeu) et les artisans (AMR, Starter, Provence Moulage). Officiellement la gagnante des 24 Heures du Mans 1978 est une Renault-Alpine mais sentimentalement, elle se retrouve classée comme Alpine-Renault par beaucoup car suite logique des A440 qui étaient elles de « vraies » Alpine. On aurait pu dire aussi A comme Alba, ALD (sorties chez JPS), Alpa (épuisées chez Provence Moulage), Alphi (SLM 43 pour 1928), Amilcar ou encore Aries (SLM 43 pour 1926 et 1927).

B comme Berliet
Avant d’être le constructeur national de poids lourds, Berliet a tenté sa chance dans la voiture de « monsieur tout le Monde » et s’est même risqué aux 24 Heures du Mans en 1923. C’est à ce titre qu’elle figure dans notre sélection, Michel Elkoubi ayant jugé digne de la reproduire au 1/43e. Mais nous aurions tout aussi bien pu choisir B.G., Bignan, B.N.C. Brazier ou encore bien sûr Bugatti, sachant que toutes ces marques ont vu au moins un de leurs modèles reproduits, entre autres par SLM 43, le spécialiste du Mans d’avant-guerre et au début des années 50. [...]

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